La démarche de s’inscrire au permis de conduire
J’ai pu m’inscrire au permis pendant que j’étais au lycée et mes parents m’ont aidé financièrement.
D’autres camarades de classe se sont inscrits et pour une majorité, dans la même auto-école que moi.
Un camarade de classe, taquin à en devenir parfois lourd, était inscrit dans la même auto-école que moi.
Nous nous sommes déjà retrouvés dans une même session d’entraînement au code, ce qu’il s’est empressé d’aller raconter à des camarades de classe. Rien de bien méchant, si ce n’est sa lourdeur.
Le passage de l’examen du code
Il y a eu un moment où il a su que j’allais passer mon code. Les jours d’avant, il me taquinait par rapport à cet examen. Il savait que je stressais facilement. Je ne sais pas quelle était son intention : me faire enrager, me déconcentrer, me déstabiliser ou me faire échouer ? En tout cas, je l’ai obtenu.
Les leçons de conduite
Après le code, j’ai pris des leçons de conduite. Il y a eu l’estimation du nombre d’heures (40 minimum).
Par la suite, quand je suis passée aux leçons de conduite, ça a été plus compliqué.
Les leçons de conduite étaient par créneaux de deux heures, et à chaque fois, et c’était vite passé.
J’aurais presque envie de compter en nombre de séance plutôt qu’en heures.
Les questions et réflexions des camarades de classe
De la part de mes camarades de classe, j’ai eu droit à des questions, au départ anodines sur le nombre d’heures que l’on m’a estimé. La plupart de mes camarades ont eu une estimation à 30 heures. Me concernant, c’était 40 heures de conduite.
Par la suite, on me demandait à combien d’heures de conduite, j’en étais, on me demandait combien d’heures j’avais fait. C’est là que j’ai commencé à me prendre des remarques, critiques et réflexions. J’ai commencé à me prendre des remarques, des réflexions, des critiques. On me mettait même la pression pour passer mon permis. Je me suis pris notamment des réflexions sur l’argent qui a été dépensé pour le permis. Certains se sont amusés à calculer l’argent dépensé par rapport à mon nombre d’heures effectué. Ces personnes me disaient que l’auto-école me prenait pour la poule aux œufs d’or.
La réalité derrière les leçons de conduite
Le fait est que j’ai ressenti le besoin de prendre plus de leçons qu’initialement prévu. Les raisons étaient les suivantes et m’appartenaient :
- J’étais stressée par rapport au passage du permis de conduire
- J’avais des difficultés à assimiler
- J’ai des problèmes pour me situer dans l’espace ce qui me pose problème par moment
- Je n’avais pas confiance en ma capacité à obtenir mon permis de conduire ni en ma capacité de conduire
- Je ressentais le besoin de prendre des leçons supplémentaires pour me rassurer
- Si ma confiance en moi est mise à rude épreuve comme ça été le cas, et que j’ai la possibilité de repousser l’échéance, je le ferai
Mon ressenti par rapport aux réflexions
Je n’étais pas forcément vexée par les réflexions. Je trouvais que c’était lourd. Au fond, ce que je souhaitais, c’était que l’on arrête de me poser des questions et tout simplement que l’on me laisse tranquille avec ça car je ressentais énormément de stress, ce n’était pas pour qu’on en rajoute.
Mais je n’avais pas les mots pour arrêter ça. Je ne connaissais ni le développement personnel, ni les outils de bien-être.
J’aurais très bien pu leur dire que cela ne les regardait pas, mais cela aurait été perçu comme agressif. J’aurais eu soit des moqueries, soit une tentative de recadrage.
J’aurais très bien pu préciser que je ne souhaitais pas en parler. Mais cela aurait été mal perçu, et il y aurait de l’insistance de part et d’autres.
Je n’arrivais clairement pas à me protéger de ces remarques.
J’avais peur, en réagissant, de me faire rejeter par mes camarades.
Je l’avoue, au fond, je désespérais de l’avoir au vu de mes difficultés. Et les critiques n’ont en rien arrangé les choses.
Je me sentais seule et pas du tout soutenue par mes camarades.
L’obtention du permis de conduire
J’ai obtenu mon permis de conduire après la cinquième tentative et un an de conduite supervisée. J’ai eu beaucoup de chance. J’ai eu énormément d’heures à mon actif mais comme je n’étais plus au lycée quand j’ai obtenu le précieux sésame.
En quoi la sophrologie peut vous aider ?
La sophrologie peut vous aider à garder la motivation, reprendre confiance en vous, vous concentrer et gérer votre stress pour le passage à l’examen du code mais également du permis de conduire. Si vous vous reconnaissez dans mes propos et êtes intéressé par ce que je propose, vous pouvez prendre contact avec moi.
À Propos de Pauline SCHACHER
Il y a sept ans, j’ai décidé de me reconvertir professionnellement pour exercer un métier qui ait plus de sens et qui me permette de me sentir libre. Ce cheminement s’est fait progressivement, guidé par mon désir d’aider les autres à surmonter leurs peurs et à trouver leur voie.
J’accompagne aujourd’hui à mon cabinet à Arnage, en périphérie du Mans, ainsi qu’en visioconférence. Mes domaines d’intervention incluent :
- Le soutien aux personnes ayant peur du regard des autres et du rejet, une problématique qui m’a touchée personnellement pendant des années.
- La guidance dans les projets, en combinant la sophrologie et la cartomancie pour une approche globale.
- La communication non violente et la sophrologie, pour améliorer la relation à l’autre et la qualité des échanges.